
Demonstrators hold placards during a protest to support the Burkina Faso President Captain Ibrahim Traore and to demand the departure of France’s ambassador and military forces, in Ouagadougou, on January 20, 2023. (Photo by OLYMPIA DE MAISMONT / AFP)
La décision de la CEDEAO contre le Niger ne fait pas l’unanimité dans les pays de la sous région.
Le Niger connaît un changement à la tête de son Etat depuis le vendredi 28 juillet 2023. Le président Mohamed Bazoum n’est plus l’homme fort du pouvoir qu’il a perdu après un coup d’État.
Ce coup de force a été condamné par la CEDEAO qui exige le retour du président Bazoum. Une exigence suivie de menace de sanctions économiques mais également d’utilisation de la force pour rétablir le président évincé du pouvoir.
Sur cette décision, le Burkina Faso et le Mali dans une déclaration commune ont tourné le dos à la CEDEAO. Ils soutiennent non seulement les nouvelles autorités du Niger mais également laissent entendre que toute intervention militaire de la CEDEAO sera considérée comme une déclaration de guerre contre leurs deux pays. Et ils estiment agir dans une logique de légitime défense.
La Guinée s’est pratiquement inscrite sur la même voie. Elle aussi refuse d’appliquer les sanctions édictées contre le Niger et martèle ne rien à avoir avec les conséquences de telles décisions surtout celle de l’usage de la force.
Ali B.