
La semaine nationale de la sécurité routière s’est achevée, le jeudi 10 août 2023. C’est environ 2900 casques à moto qui ont été distribués dans le District d’Abidjan.
Durant cette période, ces conducteurs ont été sensibilisés sur l’intérêt du port obligatoire du casque. Ils ont également été imprégnés de l’importance de l’immatriculation de leurs engins.
Ces usagers ont été aussi sensibilisés sur la nécessité d’être détenteur d’un permis de conduire authentique, qui ne s’obtient que par la voie des auto-écoles. Mais pas que. Les automobilistes et motocyclistes ont été exhortés à l’entretient normal de leurs véhicules et motos.
Ils ont été invités à prendre en compte ‘’l’angle mort’’ lors de leur conduite. Situation pendant laquelle, ils ne peuvent être aperçus par un conducteur de véhicule, qui se trouve en face d’eux dans la circulation.
A l’effet de réduire le nombre d’accidents sur les routes, le ministère des Transports a procédé à la création de Comités locaux dans les régions. Ces équipes sont composées d’autorités administratives, religieuses et politiques. Leur rôle est d’assurer le relais des activités de civisme routier qui se déroulent dans le District d’Abidjan.
Selon Kouakou Etienne, Conseiller technique du ministère des Transports chargé de la Coordination de la sécurité routière, la cause principale des accidents de la route en Côte d’Ivoire est l’excès de vitesse.
A Abidjan, l’instauration de la vidéoverbalisation a permis de réduire la vitesse des conducteurs de 80 à 59 km/H. Le déploiement de ce système est en train de se faire progressivement à l’intérieur du pays.
La stratégie nationale de la sécurité routière élaborée par le ministère des Transports comprend plusieurs axes. Notamment, l’engagement citoyen. Il inclut que chaque conducteur et piéton soit responsable de la circulation routière.
Afin de mener à bien sa mission portant à réduire les accidents causés par les engins de 2 à 3 roues, le ministère des Transports prévoit entreprendre des pourparlers avec les acteurs de la filière moto. Entre autres, les assembleurs.
Ce, afin d’immatriculer les engins à l’étape de l’achat par les usagers avant leur mise en circulation, comme cela se fait avec les concessionnaires des véhicules.
Il est également prévu des kits d’accompagnement des motos. Ils devront être composés d’au moins 2 casques et de gilets fluorescents, que les conducteurs pourraient se procurer dès l’achat de leurs motos.
Amadou KONE